LE SYNOPSIS
Île Maurice, à Nouvelle-Découverte
La canne à sucre ne fait plus recette. Elle tombe aujourd’hui pour la dernière fois. Un chantier immobilier de villas de luxe sort de terre en lieu et place des champs de canne. Avec la fermeture de l'usine à sucre où ils travaillaient, Marco, Bissoon, Rosario et les autres travailleurs de Nouvelle-Découverte assistent à la métamorphose de leur monde. C'est dans la boutique d'Ah-Yan qu'ils tentent de garder la tête hors de l'eau, entre rêves de reconversion, de nouvelle vie ou d'émigration. La jeune et énigmatique Devi s'est installée dans la grande maison qui fait face au vieux camp. Mais que vient-elle faire par ici ?
À travers le quotidien de ces hommes, se révèle progressivement une humanité plus forte que tout le reste. Lonbraz Kann, c'est une histoire d'aujourd'hui. Celle de nous-mêmes. Celle d'une société qui trébuche entre passé et avenir. Celle de la mondialisation qui s'invite dans nos quotidiens. Celle d'une île de l'océan Indien à la tenace image de carte postale, qui a longtemps fait penser qu'ici, quoiqu'il advienne, les gens vivent heureux...
Lonbraz Kann, en français : "À l'ombre de la canne"
L'ÉCRITURE
De 2006 à 2007, David CONSTANTIN écrit une première version du traitement du film.
En 2008, le réalisateur rencontre la scénariste Sabrina COMPEYRON au cours des ateliers d'écriture d'Île Courts-Festival International du Court Métrage de Maurice. Le court-métrage qui est issu de cet atelier, Made in Mauritius, développe une approche des préoccupations et un ton qui préfigurent déjà ceux de Lonbraz Kann.
En 2009, soit un an plus tard, Sabrina COMPEYRON rejoint le projet en tant que coscénariste. Entre Maurice et Paris, la réécriture du projet se fait pendant plus d'un an, par une mise à plat de tous les éléments (récit, structure, personnage, narration) puis par l'élaboration d’un nouveau traitement. Les versions dialoguées sont ensuite fréquemment sélectionnées lors de festivals et concours internationaux, ce qui a permis à Sabrina COMPEYRON et David CONSTANTIN de confronter leur travail d'écriture à des regards d'experts, dans une logique de production. Olivier GORCE, scénariste de Omar m’a Tuer et de Violence des échanges en milieu tempéré, est par ailleurs intervenu en tant que consultant.
De part son origine, sa nature, ses développements comme sa forme, Lonbraz Kann est donc un projet qui trouve une filiation directe avec le Festival Île Courts de Maurice, fondé et mené depuis 2007 par l'association Porteurs d'Images.
LE PARCOURS DU FILM
Tout au long de son développement, le scénario de Lonbraz Kann a participé à plusieurs ateliers/rencontres professionnelles :
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l’Atelier Produire au Sud à Nantes en France (2009),
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le FADS d’Amiens, ex-projet Sans Sucre, en France (2009),
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le Forum Francophone de la Production du Festival de Namur en Belgique (2010)
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et Open Doors, Festival du Film de Locarno en Suisse (2012).
Au cours de ces ateliers, les échanges nourris ont permis au projet de mûrir, de se confronter à d'autres regards et à d'autres interrogations sur l’écriture et sur la production. Ils ont par ailleurs conforté les auteurs sur la pertinence du sujet et sa portée universelle.
DES IMAGES
FICHE TECHNIQUE
RÉALISATEUR
David CONSTANTIN
SCÉNARISTES
Sabrina COMPEYRON
David CONSTANTIN
PRODUCTION
Caméléon Production (Maurice)
Atopic (France)
Lithops Films (La Réunion)
PARTENAIRE
Iris Imaginaçoes (Mozambique)
FINANCEMENTS
ACP CULTURES+ (Union Européenne / Pays ACP)
Cinémas du Monde (France)
Agence Film Réunion (La Réunion)
Board of Investment (Maurice)
OIF-Organisation Internationale de la Francophonie
The Global Film Initiative (États-Unis)
ASSOCIÉS
CanalSat (Maurice)
Culture & Avenir (Maurice)
Stubborn in Dreams (Maurice)
Canal+ Réunion
Invesco
LANGUES
Créole mauricien
ST Français & Anglais
FORMAT > HD Cinema
RÉALISATION D'UNE SÉQUENCE
Une séquence du présent projet de film a été adaptée et réalisée par David CONSTANTIN en format court-métrage sous le titre Made in Mauritius, dans la collection ANSAM du Festival Île Courts 2009.
Bien que produit avec de très petits moyens (800 euros de budget), ce court-métrage a été très largement diffusé, en Festivals, projections publiques, comme plus tard en télévisions.
En 2011, Made in Mauritius a été primé au festival Cinéafricano de Milan. Il a en outre été le premier film mauricien jamais sélectionné en compétition internationale officielle au Festival International du court métrage de Clermont-Ferrand.
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